Jean-Luc Curabet
Parfois apparaissent d’étranges êtres accompagnés de curieux objets, à la Lewis Caroll. Fascinants, capables de vous plonger dans la plus profonde angoisse, c’est le petit peuple des rêves. Rêve ou réalité ? Tellement ressenti en tout cas, que vous en devenez l’acteur principal, le personnage de votre hibernation quotidienne. Tout semble vrai… Tout Est Vrai ! L’amour si parfait, les gouttes de votre transpiration, un cri, des larmes, des lutins érudits…
Et puis il y a cette course effrénée qui vous coupe le souffle et vous amène d’un endroit au même endroit. Une impression de tomber dans le vide, un trou sans fin, une fin qui n’arrive jamais. Il devient dès lors improbable de déterminer une temporalité et cette succession d’anachronismes permet une interprétation nouvelle de l’image d’origine. Le passé s’évanouit au bénéfice d’un présent, préfigurant un avenir plus qu’incertain.
Le road movie d’une vie banale, les souvenirs qui servent de trame et tissent le chemin tortueux d’une piètre existence qui ressemble tant à une autre. The dark side of your life... et vous finissez happé par le siphon de votre baignoire !
Au suivant !