Françoise Cosmao
Artiste peintre aux racines bretonnes, Françoise Cosmao vit et travaille entre la région parisienne et le Finistère, lorsqu’elle ne voyage pas à la recherche de nouvelles inspirations pour sa peinture.
Issue d’une famille à la sensibilité artistique prononcée, elle fait ses débuts en peinture au début des années 80. Trois années durant lesquelles elle suit les courts du peintre Hautinguiraut à Quimper. Trois années de découverte qui vont la marquer profondément.
Elle s’installe ensuite à Paris où naissent ses deux filles. C’est en 1993, qu’elle revient finalement à la peinture en participant aux cours de Catherine de Bretagne. Une période durant laquelle elle s’essaye au travail au couteau, qui devient son outil de prédilection. Rapidement, il s’impose que la peinture sera son métier. Les premières expositions s’en suivent. Elle organise notamment durant plusieurs années des rassemblements d’artistes bretons au Manoir de Kerlut à Lesconil entre 1998 et 2001. Elle multiplie les expositions personnelles en Bretagne, à Paimpol à la Galerie Sillage. Ses premiers salons parisiens comme celui des indépendants en 2000 ou Art en Capital en 2004. La même année, elle expose à Shanghai en Chine. Elle participe à un second salon chinois en 2012 à Canton. Aux États-Unis aussi en Caroline du Nord.
Des expositions dans des galeries parisiennes (Atelier 17, Galerie Lemoine…) et salons parisiens, à Marseille à la galerie du Faro, Regard à Brest, Angle Trois à Quimper. Chaque année, entre les salons et expositions personnelles, Françoise Cosmao expose régulièrement son travail entre Paris et le reste de la France. Elle est également exposée de façon permanente à la galerie Sillage de Paimpol, à la boutique Le Minor de Pont-L’abbé ou encore chez Neroli à Valence.
Curieuse d’approfondir son approche du mouvement et du corps, elles suit les cours de nu à l’école des Beaux Arts de Paris de 2004 à 2007. Trois années de cours du soir passées à explorer le dessin d’après modèles vivants qui l’emmènent un peu plus loin dans sa recherche de l’essentiel, du trait juste.
Si l’artiste a épisodiquement suivi des cours pour enrichir sa pratique, c’est surtout par elle-même qu’elle expérimente avec les matières et les techniques. De ses voyages, elle rapporte pinceaux, pigments et outils, qu’elle adapte ensuite à sa peinture. De Chine, elle ramène ses premiers bambous pinceaux dont elle se sert encore aujourd’hui pour son travail de l’encre. De Venise ses pigments au lapis lazuli, ses pinceaux japonais achetés à Tokyo. Source d’inspiration multiple aussi bien pour ses sujets que pour sa pratique, les voyages nourrissent son art à différents niveaux et ce depuis toujours.
Et lorsqu’elle ne cherche pas l’inspiration en Asie, en Afrique et même à New York, c’est vers la Bretagne qu’elle se tourne. Sa région natale peut être considérée comme le fil conducteur de son parcours, un sujet de prédilection toujours d’actualité. Qu’il s’agisse des costumes traditionnels bigoudens, des marines ou des paysages, la Bretagne a toujours joué un rôle majeur dans le travail de l’artiste. Quant à son style, elle a depuis ses débuts montré une affinité toute particulière pour le figuratif. Fascinée par le mouvement et la délicatesse du geste, notamment féminin, elle aime donner vie à ses personnages. La couleur, intense, souvent gaie et chaleureuse fait également partie des signes distinctifs qu’on lui reconnaît. Avec les années, l’amour du geste, la passion de la couleur demeurent mais flirtent de plus en plus avec l’abstraction. Une envie de simplifier, d’épurer qui la guide depuis quelques années maintenant.