Christine Dumas de Rauly
Dans la mouvance parfois sulfureuse de l’époque du hip-hop et de l’émergence du street art, la vie artistique de Christine commence avec la musique, car sa mère dessinait trop bien pour la laisser s'exprimer dans la peinture.
Christine devient d'abord chanteuse, avec des chansons réalistes dans un premier temps, puis sans renier ses goûts pour le rock et la musique punk, elle se lance dans le chant lyrique, portée par un timbre de voix colorature.
Marquée dès sa jeunesse par André Breton et son écriture automatique, elle réalise, à la manière des animaux, dans la lignée des expressionnistes abstraits et de l’action painting de Jackson Pollock,
Christine travaille intensément la peinture et le dessin aux Beaux-Arts de Paris. La peinture devient pour elle une révélation permettant d'exprimer sa créativité, portée par un état transcendantal, où elle voit venir à elle des formes
et des couleurs venant d'on ne sait où.
Son diplôme complémentaire de l’Ecole Nationale d’Art l’a menée à l’art abstrait et à collaborer à la fondation du collectif de l’Aprés, collectif de performances de rue, après de multiples étapes qui suivent sa formation académique.
L'encre de chine est un médium aussi mystérieux que le japon et les dessins d'Okusai.
Elle ressort la boite de travail de ses débuts et y trouve son accord, l'encre de chine.
Toiles abstraites où se mêlent l’encre, le verre et la peinture vitrail, l’ombre et la lumière, symboles de l’ambivalence de l’homme face à sa condition animale, face à sa vraie nature tantôt cruelle, tantôt merveilleuse.