Clotilde Escalle
Clotilde Escalle
Écrivain, j’ai publié nombre de romans.
Je suis journaliste dans le domaine de l’art. Et je suis plasticienne.
Je peins comme j’écris, depuis l’enfance. Ayant suivi des cours et travaillant au secret de l’atelier, j’ai décidé depuis peu d’exposer, sur les conseils d’un ami peintre. Les oiseaux sont mes sujets de prédilection. Peut-être parce que toute petite, fascinée par les couleurs, on me fit dessiner un oiseau. Ils représentent un appel à l’imaginaire et à l’infini. Chaque oiseau a sa personnalité et l’on peut, au gré de ses envols et de ses attitudes imaginer l’état du monde, l’atmosphère dans laquelle il a été conçu.
Mes oiseaux sont également des prétextes à diverses variations et expérimentations de la couleur et des techniques, tout en gardant un fil narratif. Comme des oiseaux de fable, ils inspirent des mots.
Acrylique, encre de Chine, pastels secs et gras, fusain, aquarelle pour voir la matière, les mélanges à l'œuvre, décider de l’ombre et de la lumière. Chercher les lignes de force de l'oiseau. De ces oiseaux qui volent sans déployer les ailes, flottant dans le monde des songes. Ils donnent de l'élan à l'espace traversé. Y revenir par couches successives. Délayer, gratter, ramener la force de la lumière, lâcher l'ossature du dessin, le casser d'une ligne paradoxale, alors l'oiseau s'échappe et s'envole.
D’autres sujets émergent, la série des fruits imaginaires, par exemple, dont quelques pommes bleues. Ces fruits sont également une manière de chercher à la surface les couleurs qui par couches, à la manière d’un palimpseste, fouillent la profondeur.
Les mots clefs qui définissent Clotilde sont : oiseaux imaginaires, sujets lumineux, couleurs et poésies flamboyantes , beauté naturelle et fascination animale.