Florence Le Page
Florence Pages a commencé la peinture en suivant le mouvement de l’art figuratif pour, au final, se tourner, quelques années plus tard, à l’opposé du mouvement, vers l’art abstrait. Elle explique : "Dès le début de mon parcours de peintre, je savais quel courant je voulais suivre. L’abstrait m’attirait énormément. Le figuratif permet d’avoir un support, l’abstrait, c’est une page blanche devant vous." Florence est la définition au sens propre de l’artiste tel que l’on imagine. Tout au long de son parcours, elle exclut toute logique commerciale et cherche à faire "quelque chose qui n’a pas été encore fait, être différent des autres". C’est plutôt réussi et elle s’en rendra compte lorsqu’elle expose ses toiles dans plusieurs salons où elle attire forcément l’attention. Ses œuvres sont originales, pour ne pas dire spectaculaires. L’originalité repose sur le fait qu’elle propose une version jour et une version nuit de la même création, grâce à une technique d’éclairage dont elle a le secret. Telle une image subliminale, l’image géométrique d’aspect virtuel qui apparaît dès lors que l’on se retrouve dans l’obscurité "protège mon œuvre qui représente toujours la vie, la joie, la gaîté", détaille-t-elle.
Autodidacte, elle n’hésite pas à prendre des cours aux Beaux-Arts avec un artiste-enseignant qui l’aidera à retranscrire ses peintures en volume. Omniprésente dans la région, elle exposera à Sète au début du mois d’août, à la chapelle des Pénitents, une date et un nom à retenir.